lundi 16 mars 2009

Ze crieychön !

Et voilà que le virus me reprend.
Il faudrait que j'organise une table ronde de scribouillard pour voir s'il existe d'autres cas aussi pathologique que le mien.
Est-ce normal d'écrire avec le ventre serré, les mains moites, le cœur battant ?
Une angoisse profonde me gagne et je donnerai n'importe quoi pour arrêter le temps et les contraintes physiques, trouver le moyen de lier ma pensée au pc sans passer par la case "doigts qui flanchent, dos qui lâche"
J'ai l'envie, extrême, la passion.
Je ne veux pas m'arrêter. Je veux éteindre le jour pour n'être bercée que par la nuit, inspiration.
Je veux pousser mes niaiseries à leur paroxysme et me payer le culot de les présenter en maison d'édition.
Je devrais être couchée à cette heure-ci. Je suis censée être debout dans cinq heures trente.
Pourtant, la page m'appelle, allergique comme moi à la blancheur.
Les périodes de dossier, de stress, d'examen sont le lit, pour moi, de la création.
Pas de bol

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