lundi 23 mars 2009

Siffler en travaillant !

ho ho ho !

Oui, une entrée en matière Père noël, et alors ? si je veux :p

Je suis de bonne humeur, pas de mal de tête (quoique...) c'est suffisamment rare pour ne pas en profiter.
Le blocage aussi, on en profite. Enfin du temps devant moi avec la belle perspective de la page blanche mordue de stress.
Moralité, j'ai décidé que si je n'arrivais pas à écrire, je m'amuserai à illustrer mon/mes bouquin(s) (croquis de persos, de bâtiments, de scènes, etc.)
Cela me motivera peut-être à dessiner bien que je n'ai pas encore de table pour cela.

Je pourrais aussi illustrer ma vie quotidienne, pourquoi pas juste à la tablette ? Mes démêlés avec la loi de Murphy par exemple, ou comment donner une odeur de moisi à un tapis en y renversant du café.

Rien de palpitant là-dedans, n'est-ce pas ?
Mais ça me convient.

lundi 16 mars 2009

Ze crieychön !

Et voilà que le virus me reprend.
Il faudrait que j'organise une table ronde de scribouillard pour voir s'il existe d'autres cas aussi pathologique que le mien.
Est-ce normal d'écrire avec le ventre serré, les mains moites, le cœur battant ?
Une angoisse profonde me gagne et je donnerai n'importe quoi pour arrêter le temps et les contraintes physiques, trouver le moyen de lier ma pensée au pc sans passer par la case "doigts qui flanchent, dos qui lâche"
J'ai l'envie, extrême, la passion.
Je ne veux pas m'arrêter. Je veux éteindre le jour pour n'être bercée que par la nuit, inspiration.
Je veux pousser mes niaiseries à leur paroxysme et me payer le culot de les présenter en maison d'édition.
Je devrais être couchée à cette heure-ci. Je suis censée être debout dans cinq heures trente.
Pourtant, la page m'appelle, allergique comme moi à la blancheur.
Les périodes de dossier, de stress, d'examen sont le lit, pour moi, de la création.
Pas de bol

samedi 7 mars 2009

Le Cycle de la Mort

En voici un titre ampoulé pour un bête article de blog. Juste pour lâcher le mot : le mort, et non le départ, le sommeil, la disparition.
Bien que départ serait ici le mot juste, puisqu'elle a choisi de partir. A vingt-quatre ans, on devrait se laisser la chance d'attendre et de voir plus loin s'il y a un meilleur.
Le mois de mars est décidément douloureux, de façon répétée, et les anniversaires de mort occupent bien trop de cases sur mon calendrier.
J'ai appris avec le temps qu'il n'y avait rien à comprendre. Cela ne sert à rien de se retourner le crâne pour comprendre pourquoi celui-ci a choisi de sauter, ou ceux-là ont rencontré ce camion sur cette route de montagne. L'absurde, au même titre que la mort, n'ayons pas peur du mot et lâchons-le.
Mon cœur tambourine depuis hier, régulièrement, lentement, mais avec force. il me rappelle que je suis en vie, moi, et à quel point c'est dur pour ceux qui restent d'en voir un "partir", mourir.
Comme d'ordinaire, on se dit que le temps va passer et que même si on oubliera jamais la douleur s'effacera peu à peu.
Je vous épargne la litanie de la liste des morts qui épinglent mon cœur, ce serait grossier, mais je commence à me demander où pourra se planter la prochaine aiguille.