dimanche 22 juin 2008

La Fête de l'Amuse ? Hic ! Non merci

Après une phase de néant, les mots m'appellent, à la date anniversaire du pire bien que ce jour soit passé de 6 mn à l'heure où j'écris.
L'été, la fête de la musique.... moi je ne me souviens que du saut de l'ange, combien de temps cela va t-il durer ?
Quatre ans déjà qu'il est parti, à l'âge qu'à mon amour d'à présent. Parfois, je me sens égo¨ste de me reconstruire, mais je sais que c'est ce qu'il aurait voulu.
La musique me vrille les oreilles sur ces vingt-quatre heures et l'acide me ronge l'estomac.
J'espère que demain sera un jour plus serein.
Profiter de cet exil parisien pour oublier les soucis qui me guettent au retour.
J'ose espérer qu'il y aura un mieux, il y a un an, j'en aurais été incapable.
Il y a un an, j'en regardais un s'endormir dans sa bière sans une once de compassion, oubliant mon arrogante demande d'indulgence de trois dates marquées au fer rouge.
Deux d'entre les sont des fêtes où l'on boit, danse, rit. Pour moi la boisson et la danse deviennent un masque qui finit toujours par s'effondrer si j'ai le malheur de boire trop.
Mais faire semblant d'être heureux quand on n'a pas boucler un deuil, c'est impossible.
On n'oublie pas le premier amour, même si ses dates s'affichent maintenant sur un marbre. On fait avec, et on se demande si un jour vraiment on aura le courage d'y aller.