mardi 4 août 2009

A Fucking summer Time, Madam !

Hey !
Passant par ici par hasard, je me suis dit que deux ans de blog méritaient de continuer d'insister.
A dire vrai, j'ai crée un autre blog, plus actif bien que plus jeune dont je ne donnerai le lien à personne. Les seuls le lisant ne sont pour moi que des noms sur un forum et pourtant... ils me ressemblent bien plus que la plupart des gens que je connais depuis des années.
Pas de jalousie à avoir, l'autre est exutoire et le jour venu, il sera diffusé.

La remise en question ne m'a jamais autant rongé le cerveau,
Je suis seul chez moi, ce qui est propice
J'éprouve un intérêt plus que limité pour mon année à venir
Mon procès est encore renvoyé.
Et surtout j'ai eu une révélation

J'ai écrit en une semaine cent-dix pages puis plus rien, jusqu'à un point d'orgue narratif. Lorsque j'ai crée, il s'est passé un phénomène très étrange. Un personnage sorti de nulle part qui aurait dû avoir deux répliques à tout casser s'est mis à s'imposer conformément à son image. Il est petit, bavard, extravagant, gay, dépendant des autres mais méprisant en égale mesure, n'aime que très peu de personnes, s'aime lui, se fout du regard des autres et surtout, qu'est-ce qu'il cause ! il n'arrête pas, sur tout, sur rien. Il m'a totalement échappé des mains et n'en fait qu'à sa guise, allant jusqu'à foutre mon couple de protagonistes dans la mouise.
Par dessus le marché, il m'a tapé sur l'épaule et m'a dit : "Tu sais exactement qui je suis"
Quand mon PC fut éteint, l'écran noir m'a renvoyé une image de moi nouvelle.
Vision légèrement inquiétante, puis rassurante, puis terrifiante sous le regard de ce que cela impliquait.
J'ai cessé d'écrire pour me laiser le temps de chercher l'évidence que je tâche en vain de nier depuis trop longtemps, que je camoufle de plus en plus à mesure des années. Mais lui l'a compris avant moi, il y a quelque chose qui cloche. Le moi que je montre n'est pas le vrai moi. J'ai décidé de ne plus l'enfermer et de le laisser s'exprimer, pour essayer de voir, un coup comme ça, s'il est vraiment possible d'être heureux.

Les mois à venir seront sans doute les plus pénibles de mon existence et les seules armes que je posséderai seront les autres. La moitié fuira, une bonne partie de l'autre moitié restera par hypocrisie mais le noyau dur de ceux à qui j'espère avoir raison d'avoir donné mon amour restera.

Si je survis à 2009-2010, alors je serai mûr pour vivre jusqu'à un âge indu

dimanche 12 avril 2009

Mon dieu quel bonheur...

...d'avoir une passion destructrice.

La vie sociale ? A quoi bon, les petites bêtes dans ma tête me suffisent !
Je vais devoir vivre trois nuits par semaine loin de Lilith.... soit je renoue avec l'écriture manuscrite, soit je pète un câble.
Au choix, rayez la mention inutile.

Je n'arrive pas encore à décider si le fait de vivre dans ma bulle est grave ou si ce sont ses habitants psychotiques qui sont le signe le plus frappant de ma déficience mentale.

Fondamentalement, je m'en fiche.
Continuons.

lundi 23 mars 2009

Siffler en travaillant !

ho ho ho !

Oui, une entrée en matière Père noël, et alors ? si je veux :p

Je suis de bonne humeur, pas de mal de tête (quoique...) c'est suffisamment rare pour ne pas en profiter.
Le blocage aussi, on en profite. Enfin du temps devant moi avec la belle perspective de la page blanche mordue de stress.
Moralité, j'ai décidé que si je n'arrivais pas à écrire, je m'amuserai à illustrer mon/mes bouquin(s) (croquis de persos, de bâtiments, de scènes, etc.)
Cela me motivera peut-être à dessiner bien que je n'ai pas encore de table pour cela.

Je pourrais aussi illustrer ma vie quotidienne, pourquoi pas juste à la tablette ? Mes démêlés avec la loi de Murphy par exemple, ou comment donner une odeur de moisi à un tapis en y renversant du café.

Rien de palpitant là-dedans, n'est-ce pas ?
Mais ça me convient.

lundi 16 mars 2009

Ze crieychön !

Et voilà que le virus me reprend.
Il faudrait que j'organise une table ronde de scribouillard pour voir s'il existe d'autres cas aussi pathologique que le mien.
Est-ce normal d'écrire avec le ventre serré, les mains moites, le cœur battant ?
Une angoisse profonde me gagne et je donnerai n'importe quoi pour arrêter le temps et les contraintes physiques, trouver le moyen de lier ma pensée au pc sans passer par la case "doigts qui flanchent, dos qui lâche"
J'ai l'envie, extrême, la passion.
Je ne veux pas m'arrêter. Je veux éteindre le jour pour n'être bercée que par la nuit, inspiration.
Je veux pousser mes niaiseries à leur paroxysme et me payer le culot de les présenter en maison d'édition.
Je devrais être couchée à cette heure-ci. Je suis censée être debout dans cinq heures trente.
Pourtant, la page m'appelle, allergique comme moi à la blancheur.
Les périodes de dossier, de stress, d'examen sont le lit, pour moi, de la création.
Pas de bol

samedi 7 mars 2009

Le Cycle de la Mort

En voici un titre ampoulé pour un bête article de blog. Juste pour lâcher le mot : le mort, et non le départ, le sommeil, la disparition.
Bien que départ serait ici le mot juste, puisqu'elle a choisi de partir. A vingt-quatre ans, on devrait se laisser la chance d'attendre et de voir plus loin s'il y a un meilleur.
Le mois de mars est décidément douloureux, de façon répétée, et les anniversaires de mort occupent bien trop de cases sur mon calendrier.
J'ai appris avec le temps qu'il n'y avait rien à comprendre. Cela ne sert à rien de se retourner le crâne pour comprendre pourquoi celui-ci a choisi de sauter, ou ceux-là ont rencontré ce camion sur cette route de montagne. L'absurde, au même titre que la mort, n'ayons pas peur du mot et lâchons-le.
Mon cœur tambourine depuis hier, régulièrement, lentement, mais avec force. il me rappelle que je suis en vie, moi, et à quel point c'est dur pour ceux qui restent d'en voir un "partir", mourir.
Comme d'ordinaire, on se dit que le temps va passer et que même si on oubliera jamais la douleur s'effacera peu à peu.
Je vous épargne la litanie de la liste des morts qui épinglent mon cœur, ce serait grossier, mais je commence à me demander où pourra se planter la prochaine aiguille.

mercredi 18 février 2009

A l'heure où les ouilles vont boire...

Mortefouette, il y a bien longtemps que je ne suis pas usé les doigts à pondre quelque ineptie. J'erre dans les limbes de ma formation et en oublie le temps (que c'est beau)
Formation qui implique un stage, ne l'oublions guère et ça 'est de toute façon impossible. Quelle ironie en temps de crise que de chercher une chaise de bureau dans une entreprise, juste pour gratter quelques lignes.
La tâche semble bien ardue dans ma froide région.

Il me reste deux mois. Espérons. Cherchons. Grattons. Espérons encore et peut-être (prions)

dimanche 1 février 2009

Twillight

J'ai enfin vu THE film pour adolescentes en fleur (comprendre système hormonal vierge de 14 ans), j'ai nommé : Touaïlaïte !

En grande fan de vampires devant l'Eternel (choississez l'Eternel que vous voulez) il me fallait le voir absolument.
Je m'attendais à un gros teen-movie et au final, ça n'est pas tout à fait ça. Certes, l'engin est calibré pour les jeunes filles en fleur précédemment évoquées mais ça n'est pas non plus la banale comédie à l'oderose qu'on connaît.

J'avoue avoir passé un bon moment. Notamment à cause de l'humour des vampires, notamment Edward (prononcez "Edweud"), humour, ma foi, généralement involontaire. Je me suis également demandé si le caméraman était bourré, ou stagiaire, ou les deux.
L'ensemble ne casse pas trois pattes à un canard, c'est clair, mais bon, ce n'est pas non plus la sombre bouse qu'a pu être Queen of the Damned.
Bilan, je pense lire les bouquins si l'occasion m'est donnée car j'avoue avoir été un poil intrigué par la vision de l'auteur qui, sans révolutionner le mythe, propose une vision intéressante. Je les lirais comme ce que c'est : de la littérature jeunesse, sans chercher à voir plus loin, et cela me divertira sans doute autant que le film.
Pour la parenthèse, j'ai trouvé la jeune fille jouant Bella magnifique avec ses faux airs de Sigourney Weaver jeune. Mais ceci est un détail.