lundi 19 janvier 2009

Suprématisme 2.0

2009, un grand cru ?

Les aléas de la vie me poussent en avant, bien malgré moi.
J'avoue avoir osé croire que je pourrais être mouton de la société. La reprise des cours me crache en plein visage que non.

J'aime passionnément les autres, c'est un fait. Je les aime tant que je ne les supporte pas, chocolat blanc dégoulinant jusqu'à l'écœurement. La misanthropie... pardon, ce que je suis, tout simplement, la Miss Entropie, m'enseigne le sens que doit prendre ma vie.

J'ai enfin joué avec du hmtl et j'ai aimé ça, maso ? J'acquiers une plus grande connaissance de moi, ou devrais-je dire de nous.
- La partie sensée, judéo-chrétienne, meurtrie, celle qui me rappelle ma vie passée, la vie non rêvée de ma mère, et qui me hurle d'avoir mon indépendance financière, rapidement. S'enfermer dans le train-train pour être libre, quel paradoxe.
- Et il y a l'autre partie de moi, celle qui m'arrache des lambeaux de coeur à chaque battement, celle qui m'interdit la routine, qui vomit la routine, qui hait, au sens le plus pur, la routine. Elle me crie de tout claquer sur-le-champ, de prendre mes pinceaux, mes crayons, et surtout ma plume et d'aider à mourir ce monde agonisant en esquissant ses blessures.

Claude arrive et rabroue K.Zel, lui dit qu'il n'a pas les compétences de vivre de son art, et quand bien même ! nombre d'amis talentueux, très talentueux, ne vivent pas de leur plume.

S'il faut un mot pour résumer, je ne choisirai pas "Liberté" car c'est une utopie dans ce monde actuel. Je choisirai "Asile", pour sa dualité :
Le Refuge
La Maison des Fous.

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